Mont Saint-Jean (Jeandelaincourt, Meurthe-et-Moselle)
Champions d'Amour
La foule peut être heureuse. Mais n'oublions pas le merveilleux solitaire et les individualités aimables.
Le chemin est parfois long. L'équipe de France de football l'a prouvé. Qu'on aime le foot ou pas, il faut bien reconnaître que la ferveur et la liesse populaires signifient quelque chose.
Mais quoi ? L'espoir, la quête d'identité, le besoin de s'unir ? Dans quel but ?
Les champions du monde sont peut-être aussi des champions d'amour, pas seulement des égoïstes grégaires, dans un univers boursouflé par le fric. Admettons ce rêve possible.
Ce chemin vers le Tout peut devenir vertueux, à une condition nécessaire : que le solitaire prenne conscience de son rôle et de sa pierre à poser dans l'ensemble.
Des arbres de vie organisent la lumière commune. Mais une forêt d'ombres étouffe tout projet.
L'avenir nous dira si nous sommes des champions d'amour heureux ou des misérables égoïstes grégaires.
Commentaires
Mon très cher et tendre compagnon de vie,
Tu es celui qui me prend la main sur les routes,
qui m'aide à traverser la foule chaque jour, chaque nuit.
Foule qui me fait parfois peur. Foule monstrueuse.
La foule c'est tous, c'est personnes, c'est sans personne, c'est cent personnes. C'est des milliers d'individus qui la constitue et qui n'ont plus de nom. Foule est sans de nom. Elle est innommable.
Âmes sans noms, perdues dans la masse informe de l’uniformisation de pensées grégaires. Individus à la recherches de la singularité dans une même communauté - Est-ce raisonnable ?
Regardons l'immensité de la forêt où chaque individu "arbre"nommé Chêne, Être, Cyprès, Charmes, Magnolia, Tilleul, Pommier... trouve ses racines dans l'enchevêtrement d'autres racines et peut prendre toute la place qu'il lui faut dans les airs pour s'épanouir et croître en paix, en étendant ses branches comme les bras d'une humanité libre par sa puissance d'amour éternel. Oui mon amour, mon elfe des bois, les arbres sont les champions d'Amour et à chacun de nous d'en prendre d' la graine !
Dans quel but ? demandes-tu.
Je dirai: Pourquoi un tel sentiment d’appartenance dans des moments comme ceux du 15 juillet 2018,
Et un tel abandon du sentiment d’appartenance le reste du temps?
Certainement lié à cette signification paradoxale de notre identité:
être à la fois :
ce qui rend semblable et différent
ce qui rend unique et pareil aux autres!!!
Tant que cette ambiguïté n'est pas assumée, nous sommes dans l'ombre!