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Couvrons-nous !

Écorce, enveloppe, vêtement, toiture isolante, volets. Le réchauffement climatique nous inviterait-il à éviter la nudité et repenser notre couverture, y compris médiatique ?

"Cet été, c'est cool ! J'ai sorti le bikini tous les jours. Enfin, presque.. Parce que, quand même, on a eu trop chaud assez souvent". Sur la plage ensoleillée, Mireille a tout de même fini par se couvrir un peu. Harassés par une canicule persistante, elle et son homme en short ont fini par différer en soirée les sorties quotidiennes programmées sous lunettes fumées.

Avons-nous déjà vu des bédouins du désert en chemises courtes ? Certains habitants de la planète savent les existences fragiles sous les soleils mordants, les aridités crues et les ressources rares.

Dans nos contrées occidentales, trente ans après les premiers GIEC, et une succession de protocoles et de rapports sur le climat, plus ou moins signés par les Etats, nous persistons à ne pas changer. Ni les comportements. Ni les mots de l'actualité. "Il va faire beau, aujourd'hui !". Gaby, la voisine, qui se plaint pourtant de problèmes respiratoires, continue de garder le moral après des mois sans pluie. "Le jardin, cette année, c'est pas ça !"

Changer ?

Et la télé nous offre (nous vend, plutôt) dix fois plus d'images de sourires au bord de l'eau - de mer, ou de rivière quand il en reste - que de documentaires et d'éclairages didactiques sur les conséquences de la sécheresse. Après tout, rien de tel qu'une bonne "couverture médiatique" pour assurer la marche traditionnelle de l'économie.

"Rabat-joie !" Me crie-t'on dans l'oreillette. Mais la joie, mon pote, n'est-ce pas aussi la possibilité de vivre en raisonnant, tous ensemble, et en cessant de nous cacher perpétuellement dans le déni ? Changer les choses, certes, n'est pas chose facile. Il faut d'abord changer soi-même. Sans doute. Bon... Allez, au boulot !

Commentaires

  • Avec mon maître le grand Georges je préfère l'averse et l'orage... et l'abri partagé.

    "Monseigneur l'astre solaire
    Comme je ne l'admire pas beaucoup
    M'enlève son feu, oui mais, d'son feu, moi j'm'en fous
    J'ai rendez-vous avec vous
    La lumière que je préfère
    C'est celle de vos yeux jaloux
    Tout le restant m'indiffère
    J'ai rendez-vous avec vous!"

    "Un petit coin de parapluie
    Contre un coin de paradis
    Elle avait quelque chose d'un ange
    Un petit coin de paradis
    Contre un coin de parapluie
    Je ne perdais pas au change, pardi"

    "Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps,
    Le beau temps me dégoûte et m' fait grincer les dents,
    Le bel azur me met en rage,
    Car le plus grand amour qui m' fut donné sur terr'
    Je l' dois au mauvais temps, je l' dois à Jupiter,
    Il me tomba d'un ciel d'orage."

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