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Devons-nous boycotter Nestlé ?

Après l'orage, une histoire d'eau à nous couper la soif et nous faire tourner en bourrique.

Nestlé, la grosse multinationale, jouit d'une belle réputation en Lorraine. Plus exactement, les Vosgiens connaissent bien la filiale Nestlé-Waters, laquelle produit des marques d'eau en bouteille, appréciées notamment par les coureurs du Tour de France cycliste, et par tous ceux qui admirent les sportifs en sirotant un Vittel-menthe.

En fait de production, le groupe Nestlé puise dans la nappe phréatique pour acheminer la ressource vers ses conduites d'usine et embouteiller des millions de mètres cube dérobés au sous-sol de la région.

Une campagne militante boycotte Nestlé depuis longtemps déjà : la firme aurait pour noire ambition de privatiser l'eau du monde entier, martèlent les frondeurs. Même si la polémique se nourrit de surenchère et de quelques mensonges, on peut effectivement s'inquiéter.

Alors, faut-il boycotter Nestlé ?

Revenons en Lorraine. Nestlé-Waters est tout de même sous surveillance, malgré les critiques des écologistes locaux qui trouvent les pouvoirs publics trop doux avec les autorisations de captage.

Nestlé, c'est aussi plus de 800 emplois dans le secteur de Vittel. Faut-il mettre tout le monde au chômage ? Le groupe agroalimentaire, aux nombreux pavillons qui flottent, s'attache aussi à soutenir le développement durable... Une manière de s'acheter une bonne conscience ? Peut-être.

Autre question : l'eau du robinet est-elle gratuite ? Par qui est-elle gérée ?

Résumons-nous : le pouvoir est aux consommateurs. C'est (presque) certain. Le boycott est une voie. C'est évident. Mais quelle cible choisir ? Entre cynisme et indifférence, nous voilà secs.

Gardons un espoir pour la soif.

Commentaires

  • Oui !
    Gardons un NES-poir pour la soif,
    une poire pour la soif,
    un glaçon en réserve...
    Si j'avais un puit sans fond,
    j'y mettrais des glaçons.
    Avec le réchauffement climatique,
    voici de l'eau pour mon pastis,
    Oui ça ne rime pas,
    mais j'ai rien trouvé de mieux.

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