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Regarder les arbres pour faire société

Avoir des convictions ne suffit pas pour améliorer l'état du monde. La sincérité doit aussi se nourrir de la sagesse. Faire société, c'est peut-être réunir les meilleures intentions tournées vers la lumière. Un peu comme les arbres se tiennent entre eux, sans se faire de l'ombre.

Près de chez vous, la campagne électorale pour la mairie approche à grand pas. Petite ou grande commune, les égo, plus ou moins forts, sont de sortie à la conquête du pouvoir. Leurs expressions sont le premier degré de la politique. Basse politique ? Pas forcément.

Tout dépend des intentions des uns et des autres. Entre un candidat qui croit détenir des vérités et celui qui veut rassembler les meilleures intentions pour penser l'intérêt général, le champ des nuances s'annonce vaste. 

"Faire société" plutôt que "vivre ensemble"

Dans notre contexte troublé - accélération des technologies, cupidité individuelle galopante, budget public serré - il semblerait bien que le citoyen en colère et le citoyen volontaire se retrouvent au moins sur un point : ni l'un ni l'autre n'est prêt à adhérer à des utopies sans réalité, même si elles sont sincères. Pas plus qu'ils ne se soumettront à des mesures cosmétiques ayant pour objectif de gérer le fameux "vivre-ensemble" ou d'assurer la "transition écologique", deux jolies tartes à la crème de la nouvelle pensée unique qui s'arrange avec le consumérisme.

Faire société, c'est probablement autre chose : un équilibre délicat entre sagesse et sincérité afin de n'exclure personne. C'est aussi un appel à la responsabilité et à la solidarité. Une écologie à la façon des arbres, en somme.

 

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